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Royaume-Uni

Rien n’interviendra avant 2019, date à laquelle le Brexit devrait s’appliquer. Et encore,  des mesures transitoires s’appliqueront jusqu’en 2020. En attendant, le Royaume-Uni est une puissance européenne incontournable, et la présence française y reste forte avec plus de 3 000 filiales implantées. Elle reste attractive pour la flexibilité de son marché du travail et sa fiscalité des entreprises intéressante. On estime à 300 000 le nombre de Français installés au Royaume-Uni, un chiffre qui continue d’augmenter !

L’essentiel

  • Capitale: Londres
  • Dirigeant: Boris Johnson (Premier ministre)
  • Population: 66,2 millions
  • Superficie: 243 610 km²
  • Langue(s): anglais
  • Monnaie: livre sterling
  • Croissance du PIB : 1,8 %
  • Chômage: 4,1 %
  • Français: 147 506
  • Indicatif téléphonique : +44

Contacts utiles

Travailler

> Les conditions légales pour vivre et travailler

Pour s’installer dans le pays, il faut détenir un passeport en cours de validité. Pour résider plus de 6 mois, il est préférable de faire une demande de permis de résidence auprès des autorités britanniques. Le « residence permit » est renouvelable tous les cinq ans. Pour l’heure, pour travailler, il ne faut pas non plus avoir un permis de travail ni un visa quand on est citoyen européen. Dès lors qu’un expatrié commence à travailler, il doit s’inscrire auprès du Departement of Social Security et du National Health Service.

Aujourd’hui, les mesures prévoient des changements dus au Brexit à partir du 29 mars 2019. Ainsi, si vous êtes déjà installé au Royaume-Uni et que vous avez « résidé de façon continue et légale depuis 5 ans », vous pourrez demander à rester indéfiniment grâce au statut de résident. Ceux qui ont moins de cinq ans d’ancienneté pourront demander à rester jusqu’à ce qu’ils les aient.

Ceux qui arriveront après le Brexit, pendant la période de transition, pourront « y vivre, y travailler et y étudier », mais il leur faudra s’enregistrer auprès du Bureau de l’Intérieur s’ils souhaitent rester plus de trois mois.

> Trouver un emploi

Le pays est celui qui détient le record européen de sièges internationaux puisqu’il en compte plus d’un million (contre la moitié en France). C’est donc une piste intéressante qu’il ne faut pas négliger. Il est préférable de chercher un emploi avant de partir, surtout si l’on recherche un emploi qualifié. Les sites sont des pistes intéressantes, comme www.french-resources.co.ukwww.fish4.co.ukwww.jobserve.comwww.reed.co.ukwww.adzuna.co.uk.

Ne négliger pas les réseaux : des anciens élèves, identitaires (Irlandais, écossais, gallois)…

Il est aussi possible de se rapprocher du service de l’emploi britannique: www.gov.uk, ou consulter les offres des journaux: www.jobs.guardian.co.uk.

Il ne faut pas oublier de consulter Eures (www.ec.europa.eu), le centre Charles-Péguy (www.centrecharlespeguy.com), les services de la Chambre de commerce (www.recruitment-ccfgb.co.uk).

Le National Careers Service a mis en place un service téléphonique francophone pour aider à la recherche d’emplois : (00 44) + (0)800 093 1115 (numéro vert).
Et évidemment, n’oubliez pas de rechercher les entreprises françaises et de les contacter directement.

> Les secteurs porteurs d’emploi

La City oblige, l’Angleterre est un véritable vivier d’emplois dans la finance. D’autres secteurs tout aussi traditionnels portent le dynamisme du pays, comme celui des hydrocarbures (même si l’Angleterre a vu sa production chuter, BP et Shell sont toujours des entreprises internationales) ou du BTP (avec la rénovation du réseau routier, la construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse…). Le pays est aussi leader dans le secteur des TIC et des logiciels ainsi que dans celui de l’éolien off-shore. En revanche, il ne faut pas s’y tromper. Si le chômage reste peu élevé, c’est en partie dû à la flexibilité du marché du travail et les emplois sous-payés. Attention donc au montant de votre salaire.

Les Français sont recherchés dans l’hôtellerie et la restauration, la recherche scientifique, le commerce, les nouvelles technologies de l’information et des industries liées à l’environnement.

> Créer son entreprise

Ici, c’est le paradis des entrepreneurs. En seulement 24 heures, vous pouvez créer l’équivalent d’une SARL, et pour y enregistrer une succursale d’une entreprise pré-existante, il faudra plutôt compter 4 semaines. Rappelons que le pays occupe toujours le premier rang européen en termes de flux d’IDE entrants. 2 072 projets ont vu le jour au cours de l’année créant 75 968 nouveaux postes.

Il existe un département au sein du ministère de l’Industrie et du Commerce, « Investir en Grande-Bretagne » (www.invest.great.gov.uk), qui propose ses services pour informer les sociétés étrangères au sujet des aides qu’elles peuvent percevoir et les aider à s’installer et se développer en Grande-Bretagne.

La fondation du Prince’s Trust aide les jeunes  à créer leur propre entreprise en Angleterre. Elle leur accorde des prêts, assure des prestations de conseil pour le démarrage et la croissance de l’entreprise, accompagne les activités de commercialisation…

L’impôt sur les entreprises est de 17%, ce qui est également intéressant.

Les secteurs où les opportunités d’investissement sont les meilleurs sont les énergies renouvelables, les technologies de l’Information et de la communication, les industries créatives (musique, cinéma, théâtre, design, etc.), ou encore l’industrie du luxe et la distribution.

Etudier

> Scolariser ses enfants

La Grande-Bretagne se classe en 6e position dans le classement des meilleurs systèmes scolaires. Il est donc tout à fait possible de les inscrire dans les écoles et les collèges, sachant qu’ils sont gratuits. Ces établissements bénéficient d’une grande autonomie de gestion, tant dans le recrutement de leurs personnels que dans le projet pédagogique, et comme leurs cours se terminent au plus tard à 15h, ils laissent une grande place aux apprentissages extra-scolaires comme le sport, la musique…

Il est aussi possible de scolariser ses enfants au lycée français de Londres… à condition qu’il ait de la place et que vous en ayez les moyens, puisque cela vous en coûtera de 1 170 £ et 3 000 £ par trimestre selon les classes !

> S’inscrire à la fac

Cambirdge, Oxford… des noms qui laissent rêveur et donnent envie aux plus doués de tenter leur chance en Angleterre. Mais attention, la sélection est sévère, les dossiers doivent être ecellents et le niveau d’anglais élevé. Vous êtes 13 000 étudiants à choisir une université au Royaume-Uni, pour étudier tant dans les arts que le commerce ou les sciences.

Pour être accepté, il faut commencer par déposer un formulaire à l’UCAS ou l’UKPASS.

Stages, VIE, PVT

> Trouver un stage

Votre stage au Royaume-Uni, ne devra pas dépasser une durée de un an.

Vous aurez le choix entre 4 types de stage :

  • « Sandwich and industrial placements » qui est un stage rémunéré en entreprise pour une période donnée. Il est pris en compte dans le cursus universitaire.
  • « Work-based project », un stage en entreprise obligatoire sur une mission donnée.
  • « Work placement », un temps de travail rémunéré ou non intégré au cursus universitaire.
  • « Internship », un stage dans une grande entreprise pendant 6 à 12 semaines.

Vous pourrez trouver un stage et avoir accès à beaucoup d’informations en vous inscrivant sur le site :  www.expatunited.com.

> V.I.E.

Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées via la plateforme civiweb.fr, sur laquelle Bercy et Business France valident les descriptions de postes des entreprises et administrations ainsi que les candidatures des aspirants volontaires.

Sur Civiweb, vous trouverez des offres pour être volontaire au Royaume-Uni, ainsi que le barème des indemnités, www.civiweb.com

Il vous faudra tout d’abord avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur Civiweb (www.civiweb.com) en fournissant vos coordonnées, votre CV et joindre votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense.

Il est enfin possible de contacter directement les entreprises françaises via la chambre de commerce en Grande-Bretagne (www.ccfgb.co.uk) ou le centre Charles-Péguy (www.centrecharlespeguy.wordpress.com).

Coût de la vie

> Logement

Dur, dur de trouver un logement à Londres ou dans le sud du pays, car les offres sont rares. Bon nombre de jeunes expatriés choisissent la colocation, parce qu’elle est moins onéreuse (de 250 à 600 €, selon le lieu) et permet une intégration plus rapide. Comptez de 300 à 800 €/mois pour un studio, Vous pouvez aussi louer une chambre chez l’habitant, avec les repas compris, pour un peu moins de 500 €/mois ou prendre une pension (« home stay ») chez une famille d’accueil (www.hostuk.org).

Si vos ressources sont peu élevées, vous pourrez faire une demande d’aide au logement: www.dwp.gov.uk

Pour trouver un logement, il faudra compter de 2 à 4 semaines. Le réseau est le meilleur moyen de trouver, mais les petites annonces publiées dans les journaux ou sur Facebook sont efficaces.

N’hésitez pas à surfer sur Internet : www.uk.easyroommate.comwww3.freeflats.com/www.moveflat.com/www.yha.org.uk/

L’agence nationale des agents immobiliers (The National Association of Estate Agents) est un moyen efficace pour trouver la perle rare.

> Transports

Ici, la privatisation du rail a été entamée il y a longtemps et elle même citée en exemple de… ce qu’il ne faut pas suivre ! En effet, les trains anglais sont connus pour ne pas être ponctuels et peu sûrs. Même si la situation s’est améliorée, le train reste cher : www.rail.co.uk ; www.thetrainline.com;  www.southwesttrains.co.uk. Moins onéreux, le car, dont les liaisons maillent tout le territoire, offre des forfaits intéressants : www.nationalexpress.com ; www.megabus.com. L’avion est quant à lui peu cher pour ce qui concerne les compagnies low cost. Enfin, les transports publics en ville sont très bien organisés, mais excessivement chers !

Santé

Le système de santé britannique est le National Health Service, et vous y serez affilié si vous travaillez au Royaume-Uni. Vous devrez vous enregistrer puis choisir votre médecin sur le site de la NHS : www.nhs.uk. Tous les soins sont gratuits, mais la qualité des soins est de plus en plus critiquée en raison d’une baisse des financements de l’hôpital public. Le pays dispose de moins en moins de lits d’hôpital, de médecins et d’infirmières que la moyenne de l’OCDE. La réduction des coûts est depuis longtemps une obsession des différents gouvernements britanniques. Conséquence, les listes d’attente sont longues, les choix des soins sont aussi déterminés par ce qu’ils coûtent ! Vous aurez le choix de renforcer votre protection en souscrivant auprès d’une assurance santé privée anglaise, d’une assurance santé internationale, ou encore à la Caisse des Français de l’étranger.

Fiscalité

Si les entreprises ont des avantages fiscaux, il n’en est pas de même pour les ressortissants britanniques. L’impôt sur le revenu est élevé, parfois même plus qu’en France pour les salaires moyens, mais par contre, ici il n’y a ni CSG ni CRDS. Les impôts sont prélevés à la source. Le système Pay As You Earn permet de prendre directement en compte les déductions auxquelles un salarié a droit. Pour mettre en route le processus, regardez dans vos pages jaunes locales à la rubrique « Inland Revenue ».

Retraite

Depuis le vote sur le Brexit, les Français qui rêvent de vivre leur retraite au Royaume-Uni sont de moins en moins nombreux ! Néanmoins, pour les inconditionnels, sachez que si vous prenez votre retraite au Royaume-Uni, votre pension vous sera versée dans la monnaie du pays de résidence, ce qui peut entraîner des frais puisque les institutions de versement reçoivent les montants en euros.

 

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